eric bourhis
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Artiste


Au Moyen-Age, les artistes étaient reliés au divin. Ils ne produisaient pas seuls, ils étaient collectivement artistes pour célébrer la création.

Vint la Renaissance, l’argent et le commerce créa les mécènes, l’artiste fut isolé, il devint marchandise. On connaît la suite, l’argent amène la surenchère, la compétition, le désir de différenciation, le goût de l’unique, du plus...plus...

L’artiste se croit contraint de devenir spécifique sans choquer le courant de la mode de ceux qui achètent, ceux-là mêmes qui n’écoutent pas leur coeur mais suivent ceux qui disent savoir : les marchands et les critiques. Les exceptions sont rares de ceux qui choquent et qui sont affichables dans le salon de mémé.

D’accord le salon de mémé n’est pas la référence mais il faudrait savoir si les artistes veulent choquer ou vendre car ils n’arrivent pas souvent aux deux.


Je rends hommage aux Dadaistes. J’aime Magritte et Beuss, j’aurais tant aimé que Duchamp soit vivant et d’accord pour illustrer ce manuscrit.


Collusion entre la connaissance et l’argent pour créer des modes et avoir quelque chose à dire. L’artiste est-il vraiment contraint de se péripapétiser ou de s’exiler ?


Rassurons-nous, il reste le seul représentant des fous1 acceptés dans notre société. Espérons que cela dure et que l’art rentre dans les maisons sans être condamné à l’emprisonnement chez les riches et dans les musées, ce qui revient au même.

1 L’art du danger, de la détresse à la création. S Le Poulichet ed anthropos


 
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