eric bourhis
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De la périphérie vers le centre


Le « JE » le « MOI », le « MOI je », l’ ego, l’orgueil, sont des masques, des détours que j’utilise pour éviter mes peurs, et me justifier. Seule la Conscience est pure, la vigilance est son unique instrument.

Je ne suis pas coupable de mon ego, c’est une attribution qui me fut donnée.

Je ne suis pas en colère contre mon orgueil, c’est une défense naturelle.

Je les regarde et les observe, l’un et l’autre.

Quand je les intègre au travers de ma conscience, ils deviennent transparents, ils ne sont plus nocifs, ils peuvent se reposer et se transformer.


Tout est là,

rien à enlever,

rien à ajouter,

juste... regarder.


Quand la colère monte, quand la résistance se cristallise, quand je m’identifie à mes pensées, je perds mon indépendance et je deviens... cela. Je suis ce que je pense et je ne suis pas mes pensées. Paradoxe? Simplement, au niveau du petit moi, je vais expérimenter ce à quoi je crois.


Au niveau du Soi, je suis bien plus que mes pensées, je suis une parcelle du divin, je suis conscience pure.


De la périphérie vers le centre, c’est le voyage. Le chemin n’existe que lorsqu’il a été parcouru, en réalité il n’y a nul part où aller.

« Pour rentrer chez soi, une seule adresse: la sienne » nous dit Arnaud Desjardins.1

Partir c’est déjà commencer à revenir, le voyage me fait retrouver mes racines.

La périphérie, c’est ne pas s’écouter, c’est se comparer, se juger, et vouloir être autre chose.

Quitter le centre c’est vivre au conditionnel: quand j’aurais ceci ou cela et que je serai devenu celui-ci ou celui-là, je serai heureux!


Seul au centre,

je vis l’immobile,

le point de départ pour tous les possibles.


 


1 Au delà du moi ed La table ronde

 
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